« Fais comme l’oiseau… »

C’est peut-être avec le parapente que l’on pourrait se le figurer le mieux. Toute l’année, l’école Kymaya opère des vols à travers l’Ariège. On vous emmène.

Zoé Dert-Chopin

La Depeche

 

Le début de l’aventure

 

peut sembler déroutant. Le lieu du rendez-vous est une prairie ou un champ fauché, selon la météo. « C’est le point d’atterrissage. Il doit être bien dégagé pour des raisons de sécurité », désigne Hristo Karagyozov, moniteur et président de l’école de parapente Kymaya. Dès la descente de leur van, Hristo et ses collègues incarnent une équipe soudée et accueillante. Et pour cause, leur bonne humeur naturelle les trahit.

Les ondes positives se poursuivent au cours du petit trajet en direction du Prat d’Albis, où nous prendrons notre envol. Le trip hop optimiste de Wax Tailor accompagne la route de plus en plus sinueuse. De quoi être en confiance tandis qu’il faut se préparer psychologiquement au saut de l’ange.

Arrivés au sommet, les moniteurs tendent un casque aux trois participants de la session. C’est également le moment pour chaque duo participant moniteur de faire plus ample connaissance et d’appréhender les règles de sécurité essentielles.

« C’est parti ? », lance enfin Hristo à ses acolytes alors que tout le monde semble fin prêt. « Reste bien debout et cours sans t’arrêter », indique le moniteur à son binôme néophyte, alors qu’il remet en place les cordelettes emmêlées de la voile.

Gage d’altitude, il peut sembler difficile d’envisager que ce délicat pan de tissu, pourtant immense, nous maintienne en l’air bien longtemps.

Mais il est déjà trop tard pour méditer sur la question. Nous voilà dans les airs, le vent nous fouettant le visage. « Tout va bien ? », s’assure Hristo quelques secondes après le décollage. Confortablement installé dans la sellette, on ne peut que penser à profiter du paysage. C’est également l’occasion d’écouter ses émotions face à un panorama inédit sur la ville de Foix. Il nous sera rare d’assister à une telle vue depuis cette échelle. Alors profitons de ce magnifique moment de flottement, dans les airs et dans le temps.
« On tourne un peu ? », propose Hristo. Partons pour de la voltige. L’estomac remonte un peu. Mais le bonheur que procure cette montée soudaine d’adrénaline est unique. Le quart d’heure de vol passe vite mais on les savoure largement. Et admirer le château de Foix à plusieurs centaines de mètres du dessus est une expérience inoubliable.

 

Lire la suite de l’article sur:

logo la depeche